250 $ DE PLUS PAR VOL DURANT LA FERMETURE DE L’AéROPORT DE LOURDES-DE-BLANC-SABLON

Les voyageurs de Blanc-Sablon doivent débourser 250 dollars de plus en raison de la fermeture temporaire de l'aéroport.

Depuis le 20 juillet, des travaux sur la piste d'atterrissage forcent la redirection du service aérien de Lourdes-de-Blanc-Sablon vers Saint-Augustin. Les voyageurs doivent ensuite prendre un hélicoptère pour relier Saint-Augustin à Blanc-Sablon.

Ce vol de 30 minutes en hélicoptère est aux frais des voyageurs, déplore le maire de Blanc-Sablon, Colin Shattler. La population savait que les travaux étaient nécessaires, mais elle [n’est pas d’accord] avec les frais additionnels.

Des retards appréhendés

Les travaux à l'aéroport, qui devaient se terminer samedi, prennent déjà du retard. Selon Transports Canada, le chantier pourrait s’étirer jusqu’au 30 juillet, voire jusqu’au 1^er août.

L’unique transporteur aérien à Blanc-Sablon, Air Liaison, dit devoir composer avec des défis logistiques et des coûts supplémentaires.

Deux hélicoptères de sa filiale Héli-Express sont nolisés pour assurer la desserte Saint-Augustin–Blanc-Sablon, explique le coordonnateur au développement des affaires et au service à la clientèle pour Air Liaison, Yves Côté.

Nos appareils travaillent pour Hydro-Québec, la SOPFEU et pour plein de gens durant la période estivale. C’est là qu’on engrange les sous. On a fait le choix de renoncer à nos contrats pour s’assurer qu’on n’isolerait pas les gens de la Basse-Côte-Nord, tout particulièrement de Blanc-Sablon, souligne-t-il.

Grâce à la desserte en hélicoptère, le transport de patients et du courrier n'est pas compromis, assure Yves Côté.

Le CHU de Québec, qui gère le service d’évacuation médicale ÉVAQ, précise qu’un plan de contingence a été élaboré en collaboration avec le CISSS de la Côte-Nord et le ministère de la Santé et des Services sociaux depuis plusieurs mois.

Nous pouvons confirmer que des mécanismes de planification rigoureux nous permettent d’assurer la continuité du service et de garantir la santé et la sécurité des usagers que nous transportons, mentionne par courriel la conseillère en communication au CHU de Québec, Arianne Jobin-Chamberland.

D’autres détails suivront.

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