UN NOUVEAU TRANSPORTEUR AéRIEN à BAS PRIX à MONTRéAL

«Notre objectif est de nous implanter dans les régions mal desservies par les transporteurs à très bas prix, et le Québec est l’un de ces marchés», a confié la présidente de Lynx Air, Merren McArthur, à La Presse.

La compagnie albertaine atterrira à YUL le 5 juin prochain, faisant passer le nombre de transporteurs aériens à bas prix d’un à deux actifs dans l’aéroport de la métropole.

Les villes canadiennes seront principalement desservies par Lynx Air. De l’aéroport Pierre-Elliot Trudeau, les usagers pourront se rendre directement jusqu’à Vancouver, Calgary et Saint John. De la métropole albertaine, «plaque tournante» de Lynx, selon La Presse, des vols se rendront jusqu’à d’autres villes canadiennes comme Victoria. Las Vegas, Los Angeles et Phoenix seront également accessibles à partir de Calgary.

Après avoir été ignorée par ces transporteurs à prix modique dans les dernières années, Montréal semble devenir plus attirante. La flotte de sept avions, que dirige actuellement la compagnie, doit augmenter à 10 d’ici la fin de l’année.

Respecter l’usage du français

Mme McArthur explique, toujours en entretien avec La Presse, avoir voulu «accorder une attention particulière à la question linguistique».

C’est donc ce souci de respecter l’usage de la langue française qui explique «en partie» l’attente avant que la compagnie ne s’installe en sol québécois. Mme McArthur affirme avoir voulu être certaine d’avoir du personnel sachant s’exprimer en anglais.

Ces transporteurs à très bas prix évitent de rivaliser avec d’autres compagnies de transport aérien, pour pouvoir maintenir des prix aussi bas. L’enregistrement de bagage peut donc entrainer des frais supplémentaires et rien n’est servi à bord, comme nourriture ou breuvage, sauf de l’eau.

Swoop et Canada Jetline sont les deux transporteurs nord-américains à bas prix n’étant toujours pas présents sur le territoire québécois, indique La Presse. Plus tôt ce mois-ci, la compagnie aérienne Flair Airlines annonçait qu’elle allait relier le Québec à la Floride dès le mois d’octobre, juste à temps pour la saison des snowbirds.

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